Défense de la langue française
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DÉFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 2 AVRIL 2005
Rapport moral
Introduction
Comme chaque année depuis huit ans, lorsque je rédige le rapport moral, je suis obsédée par la crainte de vous ennuyer et j’en viens à rêver que notre association ait beaucoup moins d’activités. Ce rêve n’étant pas près de se réaliser, bien au contraire, je vous prie de vous armer de courage et de patience.
Les adhérents
S’il y a une information que vous attendez tous impatiemment, c’est celle du nombre des adhérents de DLF. Au 31 décembre 2004, nous étions 3 121, soit 67 de plus qu’à la fin de 2003. Les 265 départs ont donc été compensés par les 332 arrivées.
Il faut souligner que la section de Franche-Comté a recruté 13 personnes, la section d’Alsace, 12, celle du Morbihan (3) et celle de Lyon (2).
Il faut souligner aussi l’action individuelle de quelques-uns d’entre nous :
• Le Pr Pierre Delaveau a suscité 4 adhésions ; M. Alain Patry, président de l’APROBI (Association des professionnels de la traduction des brevets d’invention) est parvenu à convaincre 4 traducteurs. M. Noël Bley, Mme Louise Peloquin et notre vice-président Marceau Déchamps ont incité respectivement 3 personnes à nous rejoindre.
L’annonce publicitaire dans La Croix nous a amené 15 personnes, le site internet de DLF, 9, la suite du cadeau de bienvenue, 6.
Un exemplaire de la revue a été adressé à 360 personnes, ce qui a abouti à 17 adhésions.
Vous trouverez en annexe de ce rapport une analyse détaillée des nouveaux adhérents et la liste nominative de tous ceux qui ont réussi à les convaincre. Félicitons-les grandement. Car nous savons tous qu’obtenir une nouvelle adhésion est souvent une entreprise de longue haleine.
La revue
En 2004, la revue a été tirée en moyenne à 4 675 exemplaires. M. Xavier Boissaye a obtenu que Peugeot achète une page de publicité pour les quatre numéros de l’année. Le quotidien La Croix nous a proposé un échange de publicité, que nous avons accepté avec plaisir pour le numéro 211. Et Patricia Duthion, chargée de la communication, s’est entendue avec le mensuel Virgule (publication des éditions Faton) pour procéder à un échange de publicité, d’où l’encart qui figurait dans le numéro 214.
Notre dessinateur, Jean Guignard, illustre toujours bénévolement de nombreux articles.
Notre jeune administrateur Romain Vaissermann continue de se charger avec brio des nouvelles publications.
Convoqué quatre ou cinq fois par trimestre, le comité de lecture et de rédaction choisit les articles, en corrige et en raccourcit beaucoup, avec l’aide aussi précieuse qu’indéfectible de notre ami Jacques Pépin.
Nos dix correcteurs s’appliquent à traquer la moindre erreur, qu’elle soit grammaticale, syntaxique, étymologique, géographique, historique...
Ils méritent tous d’être profondément remerciés, surtout lorsque l’on sait que le directeur de l'Institut pratique du journalisme vient d’adhérer à DLF, parce qu’il avait été séduit par la qualité de la revue, dont il a souligné le caractère unique pour sa richesse et sa tenue. Remercions donc aussi tous les adhérents qui nous adressent des textes et attribuons une mention spéciale à ceux qui nous amusent ou nous passionnent en dénichant des sujets originaux.
Les activités
Il me semble utile de rappeler que derrière chaque activité ou action de DLF mentionnées dans la revue, parfois en une seule ligne (comme celle qui nomme nos trésoriers ou, plus discrète encore, celle de notre site internet) s’inscrivent de nombreuses heures de travail, de discussions téléphoniques, d’échanges de courriels, de déplacements et, parfois, d’inquiétude. Ne l’oubliez pas lorsque le Pr Pierre Arhan vous présentera un résumé des travaux accomplis par les sections. Ne l’oubliez pas pendant que nous récapitulerons ceux de toute l’association.
1. Les concours
La responsable, Françoise de Oliveira, va vous en parler.
Pour mémoire :
Plumier d’or 2004 : 9 874 participants, 357 classes pour 150 collèges, dont de nombreux établissements français de l’étranger.
Mme Battet, épouse du chef d’état-major de la Marine nationale, avait invité tous les lauréats venus de l’étranger à découvrir le garde-meubles de l’Ancien Régime et à déjeuner avec elle, avant la remise des prix aux 54 lauréats dans les grands salons de la place de la Concorde. Comme à l’accoutumée, les dix premiers ont été invités par la Marine nationale. Accompagnés et encadrés par Mme Claudie Beaujeu, ils ont passé une semaine sur la frégate La Touche-Tréville.
Plume d’or, concours de langue française parrainé par le Sénat : près de 3 000 candidats, issus d’une centaine d’Alliances françaises. Les cent premiers ont reçu des récompenses offertes par de nombreux mécènes, comme pour le Plumier d’or.
La lauréate, la jeune Roumaine Andreea Liana Spataru a été reçue à Paris pendant la semaine de la langue française (17 au 24 mars 2005). Accueillie à Paris par Françoise de Oliveira, à Reims par le Pr Jacques Dargaud, puis à Élancourt par Michèle et Marceau Déchamps, Mlle Spataru a été invitée par le président du Sénat, M. Christian Poncelet, et magnifiquement reçue par le sénateur André Ferrand, dans les salons de la présidence du Sénat.
2. Les dictées
• Tout au long de l’année, notre administrateur Jean-Pierre Colignon organise des dictées et des jeux-concours en faveur de la langue française. DLF s’y associe en offrant aux lauréats un abonnement d’un an à sa revue, et, lorsque c’est possible, en lui assurant une batterie de correcteurs. Nos administrateurs Henri Deniau, Jacques Dhaussy et Pierre Edrom, et nos amis Jacques Groleau, Claude Koch, Alain Jallas, Françoise Merle et Amar Oulmas ont participé, le 6 mars, à la correction de la dictée de son 3e Festival de la langue française à Boulogne-Billancourt, et une douzaine d’adhérents sont venus le 6 novembre pour corriger sa 1re dictée de Paris.
• Le 27 novembre a eu lieu la 5e dictée d’Orsay, organisée par la mairie de cette ville et par DLF, grâce à Alain Jallas. Les correcteurs de cette dictée et de la précédente sont cités dans le numéro 214 (p. X).
• Enfin, tout au long de l’année 2004, Gérard Morin et Germaine Jallas ont préparé la Dictée de Vincennes, qui s’est déroulée le 22 janvier 2005.
3. Activités des sections régionales par le Pr Pierre Arhan
Son rapport sera publié dans le prochain numéro de la revue.
4. Activités diverses
• Le prix Richelieu 2004 a été décerné, le 25 mars, au critique de cinéma Philippe d’Hugues, dans les salons de l’Institut de France, en présence de nombreuses personnalités et de quelques journalistes, amis du lauréat : Marie-Noëlle Tranchant – du Figaro –, Alain Riou – du Nouvel Observateur, Bruno de Cessole – de Valeurs actuelles. Louis Daufresne l’a interviewé sur place pour son émission du lendemain sur Radio Notre-Dame...
• Au fur et à mesure de la publication de chaque numéro de la revue, Jacques Pépin met à jour la base de données, en recensant tous les articles et leur contenu. Vous pouvez donc nous interroger pour savoir si tel ou tel sujet a été traité et par qui.
• Le 30 juin 2004, le Medef a lancé un manifeste exigeant des pouvoirs publics la ratification immédiate du protocole de Londres (consacrant la fin de la traduction des brevets européens en français). Aussitôt alerté par Alain Patry, président de l’APROBI et membre de DLF, Marceau Déchamps a rédigé une lettre. Notre président, Jean Dutourd, a accepté de la signer et je l’ai adressée à tous les parlementaires (par courriel pour 555 députés et 247 sénateurs... par La Poste aux 22 députés et 74 sénateurs, qui n’avaient pas de messagerie électronique).
À la suite de cette intervention, de nombreuses questions écrites ont été posées au gouvernement demandant de ne pas menacer la langue française en matière de propriété industrielle, ce qui a fait échouer la tentative du Medef et sauvegarder, au moins temporairement, la langue française dans ce domaine.
• Mme Louise Peloquin, professeur, conférencière, traductrice et interprète, l’écrivain Vladimir Volkoff, Mme Elena Vladimirova, professeur de français à l’université de Moscou et M. Constantin Frosin, professeur à l’université Danubius de Galati, ont été les invités d’honneur des déjeuners parisiens.
• Comme chaque année depuis 1998, nous avons accueilli à la mairie du 8e les nouveaux adhérents de la Région parisienne, pour leur présenter DLF et les inciter à nous aider.
• Notre vice-présidente Brigitte Level a assuré une fois par mois l’émission « Langue française, joyau de notre patrimoine », sur Radio Courtoisie.
• Arlette Renaud-Boué, secrétaire générale adjointe, a envoyé chaque mois aux directeurs des médias et au Conseil supérieur de l’audiovisuel, la synthèse des relevés d’écoute des chaînes de radio et de télévision. Synthèses que le CSA utilise pour rédiger des articles destinés à toutes les rédactions.
• Roland Renaud-Boué a régulièrement mis à jour et alimenté le site de DLF, qui, du 1er avril 2004 au 31 mars 2005, a reçu 57 722 visites. Vitrine mondiale de notre association, ce site est souvent utilisé par des étudiants dans le cadre de leurs recherches.
• Comme en 2003, notre administrateur Claude Chaussepied, aidé par Mme Odile Chauvel et M. Bernard Kuligowski, a représenté DLF au Forum des associations du XIIe arrondissement de Paris (18 septembre).
• Pour nous faire connaître auprès d’un public étendu, nous avons proposé aux adhérents des « disques volants » (frisbees) et des cartes de vœux sur lesquels figurent les nom et adresse de DLF.
• Mme Germaine Defort vient tous les mardis aider bénévolement Odile Chauvel au secrétariat de DLF.
• Des adhérents et des administrateurs ont envoyé de nombreuses lettres ou sont intervenus oralement pour protester contre les atteintes faites à la langue française. Ces interventions n’obtiennent pas forcément de réponses, mais celles que nous avons reçues prouvent qu’elles portent leurs fruits.
Nous avons dénombré 95 interventions de cet ordre en 2004. Nous sommes persuadés qu’il y en a beaucoup plus mais, malheureusement, nous ne recevons pas la copie des lettres ni le compte rendu de toutes les interventions. Nous vous demandons d’y penser lorsque vous agirez ainsi.
• Notre administrateur Me Jean-Claude Amboise a défendu notre cause devant les tribunaux. Il va nous l’expliquer brièvement :
Données contentieuses en 2004 :
Nombre de procédures engagées : 20 ; nombre de condamnations prononcées : 9
Domaines : protection du consommateur
Produits : disques compacts, rasoirs, composants et cartes mères informatiques, produits cosmétiques, produits d’entretien...
Infractions : étiquetage, mises en garde, modes d’emploi, précautions d’usage...
Résultats : décisions toutes favorables y compris en appel.
• Madame Figaro a publié le 13 mars une lettre de Marceau Déchamps à propos de l’utilisation de l’anglais par les chercheurs. Pour protester contre le rapport Thélot, notre administrateur Marc Favre d'Echallens et notre ami Jean Mériel ont écrit au « Courrier des lecteurs » du Figaro, et ont été heureux d’y retrouver leur lettre respectivement le 20 et le 22 octobre, avec mention de leur appartenance à DLF.
• Très souvent interrogé, Marc Favre d’Échallens a été cité, en tant qu’administrateur de DLF, dans de nombreux journaux et magazines français et surtout étrangers. Toutes les coupures de presse sont rassemblées dans un gros classeur à notre secrétariat.
• Marc Favre d’Échallens s’est aussi chargé de la coordination de la publication de la revue Panoramiques, intitulée : « L’avenir s’écrit aussi en français ». Il nous en parle.
• Les actions menées par notre vice-président Marceau Déchamps pourraient remplir plus de trois pages. Il me faut donc les résumer drastiquement : il envoie des communiqués aux internautes, surveille les sites internet de l’Union européenne, remplit les documents administratifs, s’occupe du bail de notre local, vérifie le suivi des adhésions et des rappels, la mise à jour des fichiers. Il adresse des lettres ou des courriels dans le monde entier. Il écrit aussi aux ministres, aux députés français et européens, aux sénateurs, aux chefs d’entreprise, aux présidents de section, aux récipiendaires de la médaille des « 40 ans », aux adhérents pour inciter ceux qui ne nous trouvent pas suffisamment combatifs à agir de leur côté, ou pour encourager ceux qui envisagent de créer une section. Il organise de nombreuses réunions et rédige aussitôt un compte rendu. Il trouve encore le temps de faire des conférences, comme à Chatenay-Malabry (13 mai), pour répondre à la question : « Faut-il défendre la langue française ? ». Il suffirait, pour répondre à cette question, de regarder son emploi du temps.
5. Nos rapports avec les autres associations et syndicats
• L’Appel pour les langues de l’Europe a obtenu le soutien de l’Académie royale de Belgique et de 54 associations françaises et étrangères. Nous avons recueilli à ce jour près de 4 000 signatures individuelles. Un article est consacré à ce sujet dans le numéro 215. Je soulignerai donc seulement ici la mobilisation de nos adhérents : 139 signatures acquises par Stéphane Barrois et Alain Patry au nom de DLF et de l’APROBI, et 68 par Raymond Besson, au nom du Cercle littéraire des écrivains cheminots. Henri Lafitte, président de la section des Hautes-Pyrénées et Bernard Segard, président de la section du Morbihan, ont respectivement obtenu 157 et 130 signatures, et Claire Goyer 62.
En attendant que cet Appel soit enfin remis aux autorités de l’Union européenne, il faut noter qu’il nous a permis d’entrer en contact avec des amoureux de la langue française dans le monde entier (notamment en Argentine, Espagne, Portugal, Grèce, Moldavie, Russie...).
• DLF a soutenu le manifeste lancé le 13 octobre par Maurice Druon, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie française, manifeste en faveur du maintien de la langue française comme langue du droit européen.
• DLF était présente aux côtés des délégués syndicaux d’AXA et de la BNP, et des représentants d’ALF et de DDC, le 23 novembre à Versailles, pour marquer son soutien aux salariés de la GEMS et poser les jalons d’une collaboration renforcée. Marceau Déchamps nous éclaire.
• Nous sommes engagés dans la recherche de signature de grands noms de la science et de la recherche pour le manifeste en faveur du maintien de la langue française dans la recherche. Pour cela, Marceau Déchamps, début 2005, a participé aux démarches des professeurs Bernard Debré et René Frydman.
• L’Académie de la Carpette anglaise, à laquelle siège DLF, ALF, l’ASSELAF, le CLEC et DDC, et des représentants de la société civile et littéraire, et qui est présidée par Philippe de Saint Robert, a décerné son prix, le 24 novembre, à Claude Thélot, président de la Commission du débat national sur l’avenir de l’école, qui considère que « l’anglais de communication internationale » est un enseignement fondamental, à l’égal de la langue française, et qui préconise son apprentissage par la diffusion de feuilletons américains en V.O.
Le prix spécial à titre étranger a été attribué à Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne pour avoir voulu exposer, en anglais, la politique de la BCE à Strasbourg lors de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et avoir déclaré lors de sa prise de fonction « I am not a Frenchman. »
6. Les voyages de nos administrateurs pour représenter DLF
• Marceau Déchamps a rendu une visite le 5 mai à la section de Strasbourg.
• Françoise de Oliveira s’est rendue en Roumanie, du 10 au 13 juin, au colloque international sur la culture et les langues organisé par le conseil régional de Brasov et la bibliothèque George-Baritiu.
• Jacques Dhaussy et le docteur Marie-Laure Lagardère, tous deux membres du cercle François-Seydoux, sont allés en Estonie, pour y livrer une bibliothèque de 2 000 livres. Il nous l’explique.
• Lestée de nombreux numéros de la revue, d’affiches et de prospectus, Claire Goyer, s’est envolée vers les États-Unis pour assister au Congrés de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF), du 19 au 23 juillet à Atlanta. Elle y a tenu un stand à l’enseigne de DLF.
• Philippe Lalanne-Berdouticq et plusieurs membres du cercle François-Seydoux ont rencontré les 28 et 29 août à Chinon des délégués de l’association allemande VDS (Verein Deutsche Sprache), afin de rédiger un manifeste sur les langues française et allemande. Il nous en parle et nous donnerons la parole ensuite à M. Kurt Gawlitta, nouveau membre de DLF et président régional de Berlin du VDS.
• À la suite de l’« Appel pour le latin et le grec » (plus de 60 000 signatures !), largement soutenu et relayé par DLF, les associations de professeurs de lettres initiatrices de cette pétition ont organisé une réunion le 15 mai, à laquelle Philippe Guisard a accepté de représenter DLF.
• Ces mêmes associations ont invité DLF à prendre part à leur conférence de presse le 25 septembre pour lancer un nouvel appel sur les horaires de français.
• Accompagné par les présidents d’Avenir de la langue française (ALF) et de Droit de comprendre (DDC), Marceau Déchamps a rencontré le 15 septembre M. Olivier Bosc, chargé du livre et de la langue française au sein du ministère de la Culture et de la Communication.
7. Les publications de nos adhérents
• Chaque semaine, Bernie signe, dans La Manche libre, « L’origine des mots », et la section de Bordeaux la chronique « Parler franc » de Sud-Ouest Dimanche. Bruno Dewaele publie un mardi sur deux dans La Voix du Nord une chronique intitulée « Langage ».
• Plusieurs de nos adhérents ont publié des livres sur la langue française en 2004 :
– Maurice Aubrée : Parlons français (préfacé par notre administrateur Philippe Lasserre) ;
– Alfred Gilder et Albert Salon : Alerte francophone. Plaidoyer et moyens d’actions pour les générations futures ;
– Michel Courot : Qui a peur des sycophantes ? Dictées subtiles et malicieuses (2) ;
– Jean-Pierre Colignon : Étonnantes étymologies et Les Difficultés du français ;
– Claude Duneton : Au plaisir des mots ;
– Jean-Joseph Julaud : Le Petit livre de la grammaire facile ;
– Axel Maugey : Désirs francophones, désirs francophiles ;
– Georges Memmi : Ma France.
Les actions et les projets en 2005
Nos concours Plumier d’or et Plume d’or ont été lancés. Des dictées ont eu lieu ou sont en préparation, telle celle organisée avec le soutien de DLF par le Club d’orthographe de Plouay, animé par Mme Suzanne Commerçon, membre de notre section du Morbihan (11 juin, à Plouay). De nouveaux adhérents se mobilisent, comme Mme Dominique Montoux, qui à l’occasion de la semaine de la langue française a proposé, le 26 mars, aux parents d’élèves de l’école Francis-Poulenc, où elle enseigne à Tours, un concours intitulé : « Le tour des mots en 80 minutes ».
DLF a été invitée au colloque intitulé « Réhabiliter l’école primaire », organisé pour les parlementaires, par l’association Famille-école-éducation. Mme Arlette Renaud-Boué s’est chargée de dactylographier les trois heures d’enregistrement de ce colloque !
Le prix Richelieu 2005 a été décerné le 10 mars au journaliste belge Michel Theys, rédacteur en chef de L’Européenne de Bruxelles, hebdomadaire dont la publication a été suspendue en janvier. Nous l’aiderons donc à chercher des financements.
Puisque nous parlons de la Belgique, nous sommes heureux de vous annoncer le lancement d’une nouvelle section de DLF. Mme Claire Goyer va vous expliquer le pourquoi et le comment.
Comme vous l’a rappelé le Pr Pierre Arhan, l’activité des sections est essentielle pour que se multiplie le nombre des défenseurs de la langue française et pour que grandisse notre force de persuasion.
Marceau Déchamps interviendra pour évoquer les objectifs 2005 après l’élection des membres du conseil d’administration.
Conclusion
Plus que de spectateurs, DLF a besoin d’acteurs. Mobilisons-nous pour trouver des centaines de nouveaux adhérents, pour créer d’autres sections, pour animer toutes celles qui existent, pour alerter ici, conseiller ailleurs, féliciter souvent. Il est de plus en plus important et urgent que tous les Français, et particulièrement nos élites, mesurent que l’avenir d’un pays est indissociable de l’avenir de sa langue.
Guillemette Mouren-Verret
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris •