Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 203 (1er trimestre 2002)
Une société de location de voitures de Toulouse nous avait interrogés
en mars 2000 afin de trouver un nom de remplacement pour désigner
son activité dénommée : « car-sharing ». Nous avions donc fourni
quelques dizaines de suggestions de noms français. Le directeur vient
de nous écrire, en janvier 2002, en s’excusant du retard (!), pour nous
informer qu’il travaille toujours sur nos propositions et qu’il pourrait
adopter prochainement le nom tout simple de libre-service automobile.
Un bienfait « francophonique » n’est jamais perdu !
Mme Lentz, de Saint-Quentin dans l’Aisne, multiplie les interventions par
écrit pour obtenir le respect de la langue française. Ses actions portent souvent
leurs fruits. Ainsi, dernièrement, elle a reçu une réponse du directeur de la Société
générale de Saint-Quentin qui a pris acte de ses remarques et les a transmises aux
intéressés pour correction. Félicitations aux « protagonistes » de cette affaire.
La société horlogère suisse Audemars Piguet fait de la publicité pour ses montres dans l’International Herald Tribune. Elle n’hésite pas à utiliser un slogan en français, « Le Maître de l’horlogerie depuis 1875 » dans ce journal
anglophone, pour promouvoir son image et son produit. Merci à nos amis suisses
de l’exemple qu’ils donnent à certaines de nos entreprises anglomaniaques.
L’esprit « Leymergie » semble régner dans l’émission « Télématin » sur France 2. Lors de la séquence « C’est au programme », Damien, l’un des jeunes animateurs, a repris immédiatement une invitée qui parlait d’une « fashion victim » en lui faisant remarquer qu’on pouvait tout simplement dire victime de la mode. Il ne faut pas désespérer de la télévision.
Nous critiquons suffisamment souvent les publicités faites par les grands
magasins parisiens pour ne pas manquer de signaler que, durant toute la période
des fêtes de fin d’année, les affiches publicitaires du Bon Marché étaient
rédigées dans un français aussi irréprochable que poétique.
La Lettre de l’Expansion du 18 février 2002 nous apprend que Dominique Baudis, président du CSA, va demander aux responsables des
chaînes de radio et de télévision de bannir l’utilisation du mot « Euroland » pour
le remplacer par zone euro, conformément aux souhaits de l’Académie française.
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