Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) reste vigilant en matière d’emploi de la langue française. Il a écrit récemment à la chaîne Euronews pour appeler son attention sur plusieurs manquements, en particulier pour des incrustations en anglais sans traduction française. Des lettres de même nature ont été adressées au président de France télévision et au directeur général de France 3 qui reprend les émissions d’Euronews le matin. Cette action nous encourage à maintenir nos relations de coopération avec le CSA.
Michel Crozier, ancien président de la section du Loir-et-Cher, avait écrit à la société BOLTON SOLITAIRE pour protester contre des inscriptions en anglais sur l’emballage d’un produit d’hygiène domestique. Le directeur général de cette société, M. Berger-Duquêne, téléphona personnellement à Michel Crozier pour accuser réception de sa lettre et s’engager à rectifier. Ces rectifications ont bien été constatées quelque temps après. Voilà encore une confirmation de l’efficacité des démarches individuelles.
Une agence de voyages, bien que nommée Lastminute, a fait récemment une publicité promotionnelle pour la francophonie. Elle a proposé une série de voyages et de séjours ayant pour point commun la langue française. Elle a introduit son offre par la question : « Parlez-vous français ? » Ses destinations francophones couvraient les cinq continents, illustrant ainsi l’implantation mondiale du français. Si un jour cette agence décidait de s’appeler « Dernièreminute », nous ajouterions quelques branches de laurier à la couronne que nous lui tressons.
Nous sommes tellement habitués à dénoncer l’usage de l’anglais dans le monde de la recherche que nous sommes amenés à considérer comme une victoire l’usage du français quand cela devrait aller de soi. Réjouissons-nous donc qu’une circulaire de l’organisation interministérielle EGIDE, destinée à favoriser le séjour de chercheurs étrangers en France, impose depuis le 1er février 2004 que le sujet d’étude, figurant dans le dossier de demande de bourse, soit rédigé en français. Cela veut donc dire qu’auparavant, il pouvait être rédigé en langue étrangère (devinez laquelle) ! Mais ne retenons que la bonne nouvelle du retour, même partiel, du français, dans la recherche française. Serait-ce un heureux effet de nos actions et un début de reconquête ?
Le 6 février, à l’occasion d’un voyage aux États-Unis, le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, s’est exprimé en anglais mais aussi en espagnol. Il a fait ainsi la promotion du multilinguisme que nous défendons avec force.
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