Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
  • Des parlementaires suisses viennent de prendre l’initiative de proposer l’élaboration d’une loi inspirée de la loi Toubon française et de la loi 101 québécoise, pour lutter contre l’invasion de l’anglais dans les différents cantons. Entre autres mesures, le parlementaire Didier Berberat demande que la deuxième langue enseignée soit une langue nationale. Nous applaudissons cette prise de conscience de la menace qui pèse sur la diversité linguistique en Suisse et la perspective de l’établissement en Europe d’une nouvelle ligne de défense contre l’hégémonie de la langue anglaise.

  • À la suite d’une question adressée par notre association au Comité international olympique, à propos de l’emploi de la langue française aux J.O. d’Athènes, la réponse obtenue a été la suivante :
    toutes les publications sont produites dans les trois langues (NDLR : anglais, français, grec) ;
    les indications sur les sites olympiques seront également dans les trois langues ;
    les informations sur les athlètes seront entièrement traduites en français.
    Nous sommes donc assurés d’une présence effective de la langue française aux J.O. Il faudra quand même rester vigilants.

  • Une association, baptisée I love Europe, avait proposé à la mairie de Quimper un « jeu de cartes citoyen » destiné à lutter contre l’abstention et à encourager les jeunes à participer à la vie de la cité. M. Charles-Henri d’Elloy, directeur de cabinet du maire, nous a fait parvenir la copie de la réponse qu’il a adressée à cette association. Tout en reconnaissant l’intérêt de ce jeu et de cette démarche, il a fait part de sa tristesse de l’emploi de l’anglais pour désigner une association française qui s’adresse à un maire français. Il a ajouté : « La langue française est une langue européenne admise comme langue de travail dans les institutions européennes. De plus, c’est la langue de la diplomatie et aussi celle du sentiment galant et amoureux... Il me semble donc que, pour la cause défendue, son usage s’impose ! L’emploi de la langue anglaise relève, dans ce cas, au mieux d’un snobisme de mauvais aloi, au pire d’une attitude de capitulation des Français face à l’uniformisation d’un monde anglophone. J’en suis fort marri. En conséquence, je ne puis donner une suite favorable à l’opération I love Europe ».
    Qu’en termes élégants et vigoureux ces choses-là sont dites ! Nous aimerions en lire plus souvent sous la plume de nos responsables politiques et institutionnels.

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