Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
- Après l’humoriste Gad Elmaleh (voir DLF, n° 216), c’est la chanteuse Patricia Kaas qui fait la promotion de la langue française. L’agence France Presse, le 10 mai 2005, rapporte ainsi une conférence de presse de la chanteuse française : « Patricia Kaas n’envisage pas de chanter dans une autre langue que le français : c’est seulement dans sa langue maternelle qu’elle peut exprimer ses émotions, a-t-elle expliqué mardi au cours d’une conférence de presse à Hong Kong ». Nous avons fait parvenir nos félicitations à Mme Patricia Kaas.
- C’est l’agence Associated Press (article paru dans l’International Herald Tribune, du 13 mai 2005) qui promeut maintenant notre langue, en anglais dans le texte. Le journaliste rapporte que Benoît XVI a accueilli les délégués de 174 pays en leur faisant un discours en français, et il ajoute, « langue de la diplomatie » (« He delivered his speech in Frenchi– the language of diplomacy – to representatives of the 174 countries...»). Cet exemple donné par le pape, justifié par une agence américaine, devrait faire réfléchir ceux de nos diplomates ou représentants français qui abandonnent notre langue dès qu’ils s’expriment devant un parterre d’auditeurs étrangers.
- Notre représentant permanent à l’ONU, Jean-Marc de la Sablière, a présenté une résolution à l’Assemblée générale, exigeant une parité absolue dans les six langues sur le site internet de l’ONU (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe). Cette résolution a été adoptée par consensus. Nous aimerions que de telles initiatives soient prises au sein de toutes les autres organisations onusiennes et des institutions européennes.
- France Info a diffusé, le 4 juillet, un entretien avec Michel Serres, philosophe, académicien, historien des sciences, et qui enseigne en français à l’université de Stanford (EUA). Il a répété ce qu’il avait déjà dit en 1993, à savoir qu’il y a maintenant à Paris « plus d‘inscriptions en anglo-américain qu’il n’y en avait en allemand durant l’occupation nazie ». Dans un autre récent entretien sur Europe 1, il a repris, en douceur, un journaliste qui utilisait incorrectement l’expression « soi-disant ». Nous lui adressons notre respectueuse reconnaissance et nos plus sincères remerciements pour ce concours prestigieux à la défense de la langue française.
- Le Conseil de l’Union du 2 juin réunissant les ministres des transports est parvenu à un accord politique sur les conditions d’utilisation des travailleurs mobiles effectuant des opérations d’« interopérabilité » ferroviaire. La SNCF et les organisations syndicales françaises, membres de la Fédération européenne des travailleurs des transports, ont obtenu que la langue française soit la langue de référence pour la rédaction du texte de cet accord.
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