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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.

• La Sorbonne s’exporte ! Selon une information donnée par Libération, le 29 septembre, une Sorbonne bis surgira des sables d’Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis. Elle accueillera 1 500 étudiants auxquels elle délivrera un enseignement en français dans le domaine des humanités (littérature, histoire, géographie, histoire de l’art...), enseignement assuré par des professeurs français et sanctionné par des diplômes français. Les Émirats sont un ancien protectorat anglais où les États-Unis sont très présents. Cette percée de la francophonie est donc remarquable et encourageante.



• Edgar Fonck, adhérent belge de DLF et président de l’Association pour la promotion de la francophonie en Flandre (APFF), nous informe, tout en s’en réjouissant, de l’arrivée en Flandre de toute une série de chaînes de télévision françaises via le réseau internet à haut débit (RNA-ADSL) et le câble. Il nous apprend également que la Quinzaine française d’Anvers s’est tenue du 8 au 23 octobre.
  Même si tout est loin d’être parfait pour la situation linguistique des 300 000 francophones de la Flandre belge, l’apparition de ces moyens nouveaux de promotion du français et cette manifestation vont dans le bons sens. Nous nous en réjouissons avec le président de l’APFF.



• Michel Crozier, président de la section Bourbonnais-Auvergne, avait écrit le 22 octobre une lettre au Conseil général de l’Allier pour protester contre l’usage abusif de termes anglais et d’apocopes dans le bulletin périodique Reflets d’Allier. En même temps, il proposait les termes corrects « en bon français ». M. Frédéric Aguilera, directeur de cabinet du président, a accusé réception de sa lettre en ajoutant : « Je me félicite que des lecteurs attentifs, comme vous, nous rappellent à l’ordre et nous permettent de revenir à une écriture plus respectueuse du patrimoine culturel que constitue notre langue. Croyez bien que nous veillerons à l’avenir à canaliser cette dérive constatée dans de nombreux magazines. » Bravo à Michel Crozier pour son action et à M. Aguilera pour son excellente réaction.

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