Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
  • Le 23 mars 2006, le président Jacques Chirac, accompagné des ministres Philippe Douste-Blazy et Thierry Breton, quittait la salle du Conseil européen pour ne pas écouter l’intervention d’Ernest-Antoine Seillière, ancien président du Medef et actuel président de l’Union des industries de la communauté européenne (UNICE), qui commençait à s’exprimer en anglais après l’avoir décrété « langue des affaires ».
    La réaction du président Jacques Chirac nous satisfait pleinement et nous redonne espoir face aux multiples agressions que subit actuellement la langue française au sein de l’Union européenne. Il faudra que tous nos hommes politiques et nos fonctionnaires suivent cet exemple.
    À noter que M. Trichet, président de la Banque centrale européenne, qui avait été confronté en 2004 à une réaction similaire de la part de parlementaires français à Strasbourg dès le début de son discours en anglais, prit la parole à la suite de M.iSeillière. Il s’est exprimé cette fois... en français.


  • Claude Brasseur, célèbre artiste de théâtre et de cinéma, était invité récemment à une émission télévisée, « Le plus grand cabaret du monde », animée par Patrick Sébastien. Un groupe de chanteurs français se produisit au cours de l’émission et on les présenta en donnant le nom qu’ils s’étaient choisi : Melting force crew ! Claude Brasseur, appelé à commenter la prestation des jeunes chanteurs, en salua la qualité, mais exprima clairement sa réprobation pour le choix de ce nom anglais plutôt que français. Nous remercions Claude Brasseur pour sa prise de position en faveur de notre langue et nous goûterons avec un plaisir accru ses apparitions à l’écran ou sur la scène.


  • Philippe Barthelet, qui tient la chronique « L’esprit des mots » dans Valeurs actuelles, rapporte un événement qui démontre à la fois qu’il n’est pas de petit combat pour la langue française et que la perte de confiance en notre langue est patente chez certains de nos technocrates. À l’occasion de la remise des prix du concours « Dix mots pour la francophonie », le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, rappela une anecdote. Dans sa circonscription normande, il avait demandé que les « parkings » s’appelassent des « aires de stationnement ». Ses collaborateurs, effrayés par une telle audace, lui servirent l’argument suprême : « Vous risquez de ne pas être compris... » On est abasourdi par de tels arguments.
Retour sommaire
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris •