Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
- Monsieur Bernard Petit, adhérent de Colombes, nous a fait parvenir un échange épistolaire qu’il a eu avec la société L’Oréal. Il avait renvoyé le questionnaire adressé aux actionnaires en soulignant les fautes de français et les anglicismes. Le directeur de l’Information financière internationale lui a répondu en le remerciant de ses remarques et en prenant l’engagement de s’efforcer « à l’avenir et dans toute la mesure du possible de favoriser l’utilisation de termes français ». Même s’il ne dit rien des fautes de français, on peut espérer qu’elles feront l’objet de la même attention. Félicitations aux deux protagonistes, l’un pour son heureuse initiative militante et l’autre pour sa réponse positive.
- Tous les magasins Carrefour ne portent pas des bonnets d’âne comme pourraient le faire croire certaines citations dans notre revue (dont la présente). Nous avons eu le plaisir de visiter récemment celui de Bucarest et de découvrir un affichage trilingue, roumain, français et anglais. Certes, nous sommes en Francophonie, mais cette particularité ne garantit pas, dans ce pays, la présence de notre langue à côté de l’anglais conquérant et omniprésent. C’est donc une heureuse initiative, qu’il est loyal de porter au crédit de l’enseigne.
- Lors du traditionnel entretien télévisé du 14 juillet dans les jardins de l’Élysée, le président de la République était interrogé par Patrick Poivre d’Arvor et David Pujadas. Ce dernier, à un moment donné, lui posa une question sur une réglementation éventuelle dans l’attribution des « stock-options ». Jacques Chirac le reprit aussitôt. Après avoir hésité sur la traduction, il lui donna la bonne, à savoir option sur titres. Il ajouta, souriant, « parlons français ! ».
Voilà une petite leçon de terminologie appliquée, propre à encourager tous ceux qui agissent pour donner des noms français aux choses et aux concepts qu’on nous livre tout crus en anglais.
Cela n’empêcha pas, le soir même, Claire Chazal (ancienne lauréate du prix Richelieu), au journal de vingt heures sur TF1, de réutiliser le terme « stock-option » ! Que cela ne nous décourage pas, on progresse quand même en faisant deux pas en avant et un pas en arrière.
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