Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
- D’après un communiqué de l’Agence France Presse, le ministère des Affaires étrangères va profiter de la Coupe du monde de rugby pour organiser une opération de promotion de la langue française.
Cette campagne, intitulée « Oui, je parle rugby », sera organisée avec la participation de la chaîne de télévision TV5, Radio France internationale, l’Alliance française, et le concours de la Fédération française de rugby. L’opération s’appuiera sur trois supports, un « kit de survie en français » pour converser avec les Français lors de la coupe, un film présentant le témoignage de douze joueurs internationaux sur leur relation avec la langue française et une offre de cours de français avec une méthode intitulée Le français dans la mêlée.
À l’heure où paraîtra notre revue, ce projet aura été mis en œuvre. Quel que soit l’impact qu’il aura eu, nous applaudissons cette initiative.
Il est dommage cependant que, d’un autre côté, la Région île-de-France ait fait disposer en juillet devant le bureau de tourisme de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle des affiches annonçant la Coupe du monde de rugby, uniquement rédigées en anglais. Fausse note qui ne retire rien au mérite du ministère des Affaires étrangères, mais qui montre combien le souci de promouvoir notre langue est encore mal partagé par nos édiles.
- La société Radio France, qui regroupe les stations de radio du service public (France Inter, France Info, France bleu, France Culture…), vient d’éditer un recueil des fautes à éviter à l’antenne. Elle l’a astucieusement baptisé Micro-guide. Sous la direction de son médiateur, Patrick Pépin, une équipe de quatre rédacteurs a produit un document relevant les principales fautes commises par les professionnels de la radio et proposant les corrections nécessaires. Ce recueil n’a pas la prétention d’être exhaustif. Il se limite, avec raison, aux fautes les plus courantes et les plus criantes. Il ne fallait pas décourager les lecteurs avec un document trop volumineux. Sa présentation sous forme de classeur est prévue pour permettre une remise à jour périodique au gré de l’évolution du langage. Chacun des chapitres est introduit par des citations de lettres d’auditeurs. Cette référence nous encourage à poursuivre notre opération de relevé des fautes dans les médias en sachant que nous bénéficierons, du côté de Radio France, d’une écoute attentive et constructive.
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