Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 235 (1er trimestre 2010)
- Selon l’AFP (14 janvier 2010), l’ancien
Premier ministre et actuellement
sénateur Jean-Pierre Raffarin s’est
déplacé en janvier de cette année à
Bruxelles pour plaider la cause de la
pratique de la langue française au sein
de la Commission européenne.
« La situation du français n’est pas
satisfaisante dans l’Union européenne
d’aujourd’hui. Nous voulons clairement que
l’UE ait son identité partiellement
francophone », a-t-il déclaré à la presse.
Lors de son entretien avec M. Barroso,
ce dernier a déclaré que lorsqu’il
pratiquait la langue de Molière « cela
créait parfois des remous dans la salle ». « Je
lui ai rétorqué que l’usage exclusif de l’anglais
pourrait aussi provoquer des remous »,
a assuré M. Raffarin.
Nous nous félicitons de cette démarche
de M. Raffarin et nous l’appuyons de
toutes nos forces. Nous le lui avons fait
savoir par écrit, en lui rappelant que les
principaux responsables du recul du
français à Bruxelles étaient les hauts
fonctionnaires français détachés ou
mutés à la Commission européenne et
qui ne défendent pas notre langue.
- Dans Le Point (12 septembre 2009),
nous apprenons que Michel Boyon, le
président du Conseil supérieur de
l’audiovisuel (CSA), entend user des
textos (SMS) pour faire de la régulation
en direct. Ainsi, lorsqu’un journaliste
commet une faute de français sur France
Info (radio qu’il affectionne), le
président Boyon veut pouvoir adresser
un texto à Philippe Chaffanjon, patron
de la station. Parmi les plus grosses fautes
relevées : « ... l’école de la rue d’ULM »
prononcé « U.L.M. » comme le petit
avion...
Nous adressons nos encouragements à
M. Boyon, qui aura bien du travail s’il
compte élargir son champ d’action à
tous les grands médias audiovisuels !
- Une heureuse initiative a été prise par
un groupe de spécialistes qui, avec le
soutien de quelques universités et de
nombreux IUT, ont créé la Certification
Voltaire.
Ce test d’orthographe est constitué
d’une batterie de questions à réponses
multiples. Il permet de vérifier et de
valider les compétences orthographiques
(donc aussi syntaxiques et grammaticales)
des candidats. Des centres d’examen
sont ouverts dans diverses villes de
France et, à l’issue des épreuves, une
certification chiffrée est remise aux
candidats, à l’image du test d’anglais
TOEFL. Cette attestation peut valoriser
une demande d’emploi auprès des
entrepreneurs conscients des difficultés
causées par les insuffisances orthographiques
de leurs salariés.
Tout en déplorant les graves lacunes
constatées chez les nouvelles générations,
nous nous réjouissons que ce
problème soit pris en considération et
que des outils soient conçus pour
valoriser les compétences.
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