Défense de la langue française   
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 237 (3e trimestre 2010)
  • La délégation des Pays de Savoie est particulièrement active en ce moment. Après avoir obtenu la parution d’un article dans Aix Hebdo (voir « Tableau d’horreurs »), elle a saisi le préfet de région sur l’utilisation croissante de l’anglais par certaines collectivités locales savoyardes. Elle a obtenu une réponse favorable du préfet Jacques Giraud. Il faut dire que c’est lui qui s’était vigoureusement manifesté pour défendre la langue française dans l’affaire « Lyon Airports ». Il est intervenu auprès du préfet de Savoie pour l’appeler à la vigilance. Sera-t-il entendu ?


  • William Leymergie, prix Richelieu 1992, reste un amoureux et un défenseur de la langue française. Dans son émission « Télématin », sur France 2, la rubrique « Leçon de grammaire » a été une heureuse initiative. De plus, au cours d’une émission récente, il a corrigé un « captiver » par « capter » l’attention. Et il réagit chaque fois qu’un mot anglais ou américain est utilisé par ceux qui l’entourent et rendent leurs discours difficile à suivre. Ainsi, l’un d’eux parlant de « tekdèse », William Leymergie le reprit en lui demandant d’expliquer ce mot. Le journaliste ayant précisé qu’il utilisait l’expression anglaise Tech days, fut prié d’user plutôt de l’expression « journées de la technologie ». Bravo, monsieur Leymergie !


  • Au mois de mai de cette année, un député européen danois, M. Ole Christensen, dans une question écrite à la Commission européenne, sondait ses intentions en matière de langue de travail dans le transport ferroviaire, en suggérant d’imposer la langue anglaise comme pour le transport maritime.
    Il lui a été répondu, le 18 juin, par M. Kallas, au nom de la Commission, que « lors de la préparation de la proposition de directive sur la sécurité ferroviaire il avait été conclu qu’un langage unifié ne se justifiait pas […], à court et moyen terme […]. Pour obtenir l’attestation l’autorisant à circuler sur le réseau d’un pays, le conducteur de train doit faire preuve d’un niveau minimum de connaissance de la langue de ce pays ».


  • L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a été nommé représentant du président de la République pour la francophonie. Il se dit partisan de « l’intransigeance francophone ». Dans un article paru dans Le Figaro du 21 juin, il regrette que d’éminents Français, occupant des postes de premier plan, aient pris l’habitude de s’exprimer en anglais. « Ma tâche serait plus facile si, de temps à autre, au FMI, à l’OMC, ou à la BCE, MM. Strauss-Kahn, Lamy et Trichet prononçaient un discours en français ». Merci, monsieur Raffarin, de rappeler à leur devoir ces hauts personnages qui semblent avoir oublié qu’ils sont français et qu’à ce titre ils ont le devoir de défendre et de promouvoir notre langue.


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