Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 243 (1er trimestre 2012)
- Le magazine Que choisir ? a consacré
un long article à la qualité actuelle du
français dans les ouvrages grand public.
On y dénonce les nombreuses
négligences orthographiques et le parti
pris de l’abâtardissement du langage
(voir Tableau d’horreurs) dans l’édition
pour la jeunesse.
Il est heureux qu’un grand organe du
mouvement associatif des consommateurs
prenne ce sujet en compte. Les citoyens
ne sont pas seulement des consommateurs
de biens matériels et de services,
ils ont aussi des attentes intellectuelles
et culturelles qui sont souvent
dédaignées par les marchands. Notre
langue nationale mérite au moins autant
d’égards que le panier de la ménagère.
Bravo donc à Que choisir ? de se saisir de
cet aspect de la défense des
consommateurs et nous l’encourageons
à élargir sa vigilance sur la présentation
des produits et des services. Et pour peu
que les autres associations de
consommateurs s’impliquent également
dans la défense de la langue française,
nous pourrions assister à un
redressement spectaculaire de la
situation de notre langue dans le secteur
de la distribution.
- Pour une fois, félicitons un animateur
de la télévision. Lors d’une de ses
émissions avec les humoristes actuels,
Patrick Sabatier a signalé le spectacle de
l’un d’eux en le qualifiant de « spectacleseul
», ignorant ostensiblement le terme
« one-man-show » qui est invariablement
utilisé par les commentateurs. Même s’il
n’a pas utilisé la traduction officielle
(spectacle solo), reconnaissons-lui le
grand mérite d’avoir voulu utiliser
le français, là où beaucoup d’autres
le sacrifient allègrement au profit de
l’anglais.
-
Alors que nombre de nos universités
et de nos grandes écoles se convertissent
au tout anglais, au mépris de notre
Constitution et de la loi du 4 août 1994,
Le Point du 19 janvier nous apprend que
l’École centrale fait la promotion de
notre langue en Chine. Fondée en 2005
à Pékin, cette succursale de notre grande
institution forme chaque année une
centaine de jeunes ingénieurs chinois
qui reçoivent un vernis de culture
française par des cours dispensés
uniquement en français et par
d’éventuels séjours dans les
établissements français. Faudra-t-il
désormais aller en Chine pour faire des
études supérieures en français ?
Bravo à l’École centrale et félicitations
aux centraliens membres de notre
association.
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