Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 255 (1er trimestre 2015)
  • L’association de consommateurs Consommation, Logement et Cadre de vie (CLCV) a indiqué sur son site, en novembre 2014, qu’elle avait décidé d’attaquer le distributeur de programmes de télévision Netflix. La CLCV précise qu’elle tient « à marquer un coup d’arrêt à une dérive potentielle qui voudrait que, petit à petit, le consommateur français soit renvoyé vers des clauses rédigées en anglais dans un bureau de la Silicon Valley ». Nous applaudissons cette action qui rejoint celles que nous menons à travers l’association Le Droit de comprendre. Nous allons examiner la possibilité de nous joindre à la CLCV dans cette action en application de la loi du 4 août 1994. Elle bénéficie dès maintenant de tous nos encouragements.


  • À quelques semaines d’intervalle, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud- Belkacem, et le président de la République, François Hollande, ont fait des déclarations qui nous remplissent d’aise.
    La ministre avait déclaré le 13 janvier : « La citoyenneté à l’école, c’est contribuer au sentiment d’appartenance à la communauté nationale, qui passe d’abord par notre langue commune, le français. » Le président déclara lors de sa conférence de presse du 5 février qu’il fallait « un renforcement de l’apprentissage du français dès la maternelle ». Que ces déclarations sont chargées d’espoir ! Vat- on enfin faire de l’apprentissage de la langue française une priorité ? Va-t-on retrouver les heures d’enseignement détournées au profit d’activités dites d’éveil ? Va-t-on cesser de nous rebattre les oreilles avec l’apprentissage des langues étrangères (lire l’anglais) dès la maternelle ?
    Il nous reste à espérer que ces déclarations sont bien la manifestation d’une nouvelle ligne politique qui sera fermement appliquée.


  • Sans pouvoir nommer les auteurs et tous les citer, il faut saluer ici les actions menées par nos adhérents qui, à titre individuel ou au sein d’une délégation, réagissent contre les atteintes à la langue française. Chaque trimestre, nous recevons des copies de ces messages ou de ces lettres de rappel, de protestation, d’indignation. Elles sont un stimulant pour ceux qui sont engagés dans le même combat. Elles alimentent souvent la rubrique des Tableaux d’honneur ou d’horreurs, mais surtout, elles interpellent les fauteurs. Il ne faut pas minimiser l’impact de ces interventions, elles agissent toujours. Naturellement, plus elles seront nombreuses, plus elles seront efficaces. Bravo donc à tous ceux qui prennent la plume ou le clavier pour réagir. DLF vous en est reconnaissante.

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