Défense de la langue française
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 256 (2e trimestre 2015)
- M. Jean-Bernard Quicheron, adhérent
de Belgique, nous signale l’existence du
bulletin de liaison de l’Association
internationale des anciens des
communautés européennes (AIACE)
intitulé L’Écrin, dont
il est rédacteur en
chef. Ce bulletin est
adressé, par internet, à 4 200 retraités de
l’Union européenne, de nationalités
diverses. Il est rédigé essentiellement en
français. Ainsi, contrairement à ce
qu’affirme Mlle Binoche (voir « Tableau
d’horreurs »), le français reste bien aussi,
en Europe, une langue de
communication entre des gens qui sont
« d’origines différentes ».
- L’Association Francophonie Avenir
(AFRAV), dont le siège est à Nîmes, est
présidée par M. Régis Ravat. Elle mène
localement des actions vigoureuses pour
la défense de la langue française. Une
des dernières en date concerne l’action
engagée devant le tribunal administratif
contre la mairie de Nîmes pour affichage
de mentions sans double traduction.
Cette infraction à l’article 4 de la loi du
4 août 1994 est, hélas, fréquente dans
nos villes. Après deux ans de procédure,
l’AFRAV vient d’obtenir gain de cause
en première instance. Le tribunal a
enjoint à la commune de Nîmes de
mettre l’ensemble
de ses panneaux
d’information en
conformité avec la
loi et l’a condamnée
à verser 1 200 € à
l’AFRAV. Le maire de Nîmes a bien
entendu fait appel, mais cette première
victoire est importante pour le monde
associatif de défense de la langue
française. Elle prouve que des recours
sont possibles pour peu qu’on s’y engage
avec discernement et détermination.
- L’association Le Droit de comprendre
(DDC), présidée par Marc Favre
d’Échallens, administrateur de DLF,
mène chaque jour en notre nom des
actions pour faire appliquer la loi
Toubon. Ce travail opiniâtre (350 lettres
par an) est souvent couronné de succès.
Soit que les lettres envoyées décillent les
fautifs ignorants de la loi, soit qu’elles
évoquent des sanctions dissuasives, ou
encore qu’elles rencontrent un
attachement à la langue française qui ne
demandait qu’à s’exprimer... À quelle
option faut-il attribuer la réponse faite
par la société Transdev, chargée de
l’exploitation du réseau urbain de
Meaux ? Les véhicules de transport,
portent la mention « Je roule au gaz
naturel » doublée de la seule mention
en anglais « I’m running on CNG
[Compressed Natural Gas] ». À la suite de
l’intervention de
DDC, réclamant
l’application de
l’article 4 de la loi
Toubon, Transdev a pris l’engagement
de faire retirer la mention en anglais, ce
qui règle la question. À suivre quand
même...
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