Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 258 (4e trimestre 2015)
- Une promenade à Chartres a permis à
Arlette, une de nos actives adhérentes,
de découvrir un petit coin encore bien
français. Dans le quartier du Marché de
bouche, toutes les boutiques semblent
s’être donné le mot pour adopter des
noms bien de chez nous : La mie câline,
Cop copine, Du pareil au même, Chez
chose, L’atelier gourmand, Le petit
bistro, La picoterie, Le pichet 3, Le roi
de la petite reine. Exit les shops et autres
« anglaiseries » ! Cela nous donne envie
d’aller magasiner à Chartres.
- Il ne faut pas désespérer des cités.
L’hebdomadaire La Vie a publié un
article sur la Dictée des cités créée et
animée par Abdellah Boudour, 29 ans,
président de l’association Force des
mixités. Cette dictée se déroule à Saint-
Denis, en plein air, et regroupe plusieurs
centaines de participants de tous âges.
« Avec le développement des nouvelles
technologies et du langage des rues, on
constate un appauvrissement de la langue
française. Surtout chez les jeunes [...]. Par
cette initiative, nous voulons créer une
passerelle entre l’école et la maison » a
déclaré l’organisateur. Nous saluons cette
belle action et nous avons proposé, au
nom de DLF, de doter cette dictée de
quelques abonnements gratuits à notre
revue.
- Le prince consort
Henrik de Danemark,
a accordé une
entrevue au Figaro, le
12 octobre. Parmi les
sujets abordés, la
langue française a fait
l’objet d’une déclaration
ferme de sa
part : « L’état de la
langue française me
déprime, je suis atterré
lorsque j’écoute la radio
ou la télévision. Je suis engagé dans sa
défense, j’enrage de la voir maltraitée et je
constate avec effroi que ceux qui refusent les
anglicismes ou les facilités de langage sont
considérés comme des ploucs. [...] Tout le
monde a renoncé, même les parents qui
n’osent plus reprendre leurs enfants lorsqu’ils
commettent des fautes. » Nous nous
réjouissons de cette déclaration d’une
haute personnalité internationale en
faveur de la langue française. Nous
souhaitons vivement qu’elle se concrétise
en aidant, par exemple, ceux qui n’ont
pas renoncé. C’est le sens de la lettre que
DLF a envoyée au prince consort après
lecture de cet article.
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