Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 260 (2e trimestre 2016)
- Ces derniers temps, nous avons
enregistré une mobilisation de plusieurs
médias importants en faveur de la langue
française.
• C’est d’abord Le Figaro, qui, dans son
magazine hebdomadaire et son quotidien,
fait une publicité pour ce manuel
100 anglicismes à ne plus jamais utiliser. La présentation est très
claire : « Les fossoyeurs de la langue
de Molière boostent au lieu de
dynamiser, checkent là où il
conviendrait de vérifier, privilégient
le challenge au défi, décrètent
glamour ce qui n’est que charmant et
trouvent fun ce qui est drôle. Le danger est
bien réel, protégeons notre si belle langue ! »
Nous ne disons pas autrement !
• Le Point n’est pas en reste
qui sort un numéro spécial
de son magazine sous le
titre « Langue française,
arrêtez le massacre ! ». À la
fois informatifs, didactiques,
militants, les articles pourraient
avoir été écrits, pour
le fond et la forme, par des auteurs de
DLF, ce qui n’est pas le moindre des
compliments.
• Le Parisien enfin, dans son numéro du
16 mars, publiait un article intitulé « On
parle tous franglish. ». Sans être engagé,
il a au moins le mérite d’attirer l’attention
du lecteur sur l’abus de termes anglais,
alors qu’il existe des mots bien français.
• C’est d’ailleurs la démarche de Nicole
Lemoine, fidèle adhérente de DLF et
présidente de la délégation de Lyon. Elle
a pu intervenir dans un journal local, le
13 avril, pour dénoncer l’emploi du
terme aquabiking alors qu’on pourrait
dire, comme elle le suggère, pédalage
aquatique ou vélo dans l’eau.
- Une initiative de notre administration
publique est à mettre à l’honneur. Sur
l’impulsion du Conseil d’orientation et
de l’édition publique et de l’information
administrative (COEPIA), a été lancé le
Prix du langage clair dans le service
public. Ce concours a été relayé par la
Délégation générale à la langue française
et aux langues de France (DGLFLF).
Gageons que ses
effets seront positifs
et perceptibles pour
les usagers des
services publics.
- Le député Jacques Myard, dont on
connaît déjà l’engagement en faveur de
la langue française, a posé une question
écrite à la ministre de la Culture et de la
Communication à propos du respect de
notre langue par les organisateurs du
championnat de Formule E qui se tenait
à Paris le 23 avril. Il avait en effet constaté
que des panneaux accrochés aux
barrières de sécurité, sur l’esplanade des
Invalides, portaient des indications en
anglais sans traduction en français. Nous
attendons avec lui la réponse qui lui sera
donnée.
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