Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 264 (2e trimestre 2017)
- Le comité de candidature
aux Jeux olympiques
de Los Angeles, LA 2024,
a présenté son projet le 20 mars1.
D’après les organisateurs américains,
le comité « veillera à la présence de
bénévoles francophones qui apporteront
un soutien linguistique aux athlètes et
autres participants et leur feront se sentir
comme chez eux. Nous nous engageons
également à rendre hommage,
tout au long de l’Olympiade culturelle,
aux influences francophones sur la
culture américaine et internationale ».
Le président de LA 2024, Casey
Wasserman, a rappelé que « le français
[était] la langue olympique originelle... »
et a conclu : « LA 2024 est profondément
résolu à fêter et promouvoir
cette langue magnifique. »
Après le lamentable exploit du comité
de candidature français, lançant sa
campagne avec le slogan « Made for
sharing », ces déclarations nous mettent
du baume au coeur. Quelle leçon pour
ceux qui abandonnent notre langue au
seul profit d’un anglais de bazar ! Les
défenseurs de la langue française sont
désormais soumis à un choix cornélien :
ne faudrait-il pas souhaiter la défaite de
Paris et le succès de Los Angeles ?
- L’OEP2 (Observatoire européen du
plurilinguisme) nous a communiqué
l’information suivante : la Cour
constitutionnelle italienne a donné raison
aux requérants qui s’opposaient à la
décision de l’école Politecnico di Milano
de mettre la totalité des cours en anglais
à partir du master. C’est une victoire
contre l’anglicisation générale des
formations supérieures. Cette menace
existe en France avec la loi Fioraso qui
a ouvert un boulevard à la généralisation
de l’enseignement en anglais. Les
militants italiens nous montrent qu’il est
possible de résister et de préserver sa
langue nationale. Bravo à eux !
- M. Ilyes Zouari, administrateur
de la revue Population
et Avenir, nous a communiqué
un article encourageant dont
nous extrayons ce qui suit :
« Le gouvernement tunisien a réaffirmé
son attachement au statut privilégié de
la langue française, porteuse de valeurs
et passerelle vers la vaste Afrique
francophone. [...] Suite à la polémique
déclenchée en octobre dernier par le
ministre tunisien de l’Éducation, M. Néji
Jalloul, qui proposait de faire de l’anglais
la seconde langue du pays, le
gouvernement a réaffirmé le statut
privilégié du français en Tunisie,
quelques jours plus tard. »
Cela confirme l’ancrage de la Tunisie
dans la francophonie et son refus de
l’uniformisation linguistique.
1. Informations issues du Figaro Premium (20 mars 2017).
2. Association loi 1901, présidée par M. Christian Tremblay.
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