Défense de la langue française   
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 264 (2e trimestre 2017)
  • Le comité de candidature aux Jeux olympiques de Los Angeles, LA 2024, a présenté son projet le 20 mars1. D’après les organisateurs américains, le comité « veillera à la présence de bénévoles francophones qui apporteront un soutien linguistique aux athlètes et autres participants et leur feront se sentir comme chez eux. Nous nous engageons également à rendre hommage, tout au long de l’Olympiade culturelle, aux influences francophones sur la culture américaine et internationale ». Le président de LA 2024, Casey Wasserman, a rappelé que « le français [était] la langue olympique originelle... » et a conclu : « LA 2024 est profondément résolu à fêter et promouvoir cette langue magnifique. » Après le lamentable exploit du comité de candidature français, lançant sa campagne avec le slogan « Made for sharing », ces déclarations nous mettent du baume au coeur. Quelle leçon pour ceux qui abandonnent notre langue au seul profit d’un anglais de bazar ! Les défenseurs de la langue française sont désormais soumis à un choix cornélien : ne faudrait-il pas souhaiter la défaite de Paris et le succès de Los Angeles ?

  • L’OEP2 (Observatoire européen du plurilinguisme) nous a communiqué l’information suivante : la Cour constitutionnelle italienne a donné raison aux requérants qui s’opposaient à la décision de l’école Politecnico di Milano de mettre la totalité des cours en anglais à partir du master. C’est une victoire contre l’anglicisation générale des formations supérieures. Cette menace existe en France avec la loi Fioraso qui a ouvert un boulevard à la généralisation de l’enseignement en anglais. Les militants italiens nous montrent qu’il est possible de résister et de préserver sa langue nationale. Bravo à eux !

  • M. Ilyes Zouari, administrateur de la revue Population et Avenir, nous a communiqué un article encourageant dont nous extrayons ce qui suit : « Le gouvernement tunisien a réaffirmé son attachement au statut privilégié de la langue française, porteuse de valeurs et passerelle vers la vaste Afrique francophone. [...] Suite à la polémique déclenchée en octobre dernier par le ministre tunisien de l’Éducation, M. Néji Jalloul, qui proposait de faire de l’anglais la seconde langue du pays, le gouvernement a réaffirmé le statut privilégié du français en Tunisie, quelques jours plus tard. » Cela confirme l’ancrage de la Tunisie dans la francophonie et son refus de l’uniformisation linguistique.


  • 1. Informations issues du Figaro Premium (20 mars 2017).
    2. Association loi 1901, présidée par M. Christian Tremblay.
Retour sommaire
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris •