Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 272 (2e trimestre 2019)
- Ça bouge !
Alors que nous nous désespérons de
constater la passivité, voire la complaisance
et la complicité zélées de beaucoup de nos
élites face à l’envahisseur (éternel retour
de l’Histoire…), nous avons eu le plaisir de
noter récemment des manifestations
encourageantes de résistance
Ainsi, au début de cette année, à quelques
semaines d’intervalle, des tribunes et des
manifestes ont paru dans la presse nationale
pour témoigner de l’indignation de groupes
d’intellectuels et de personnalités à l’égard
de l’hégémonie de l’anglais et de l’invasion
du « globish ».
- C’est d’abord dans Le Monde du 27 janvier
qu’un groupe d’une centaine d’écrivains,
d’essayistes, de journalistes et d’artistes
protestait contre l’apparition du vocable
« Young adults » pour désigner le rayon
des jeunes lecteurs au Salon du livre de Paris.
Ils s’indignaient par la même occasion de
voir le « globish », envahir et appauvrir notre
langue et lançaient une pétition intitulée
« Non, l’anglais ne doit pas remplacer le
français ! ».
- Le Figaro, de son côté, faisait paraître le
11 février une tribune d’André Vallini, ancien
secrétaire d’État et sénateur de l’Isère,
s’élevant contre l’invasion de l’anglais. Il
rappelait le rôle important de la loi du
4 août 1994 relative à l’emploi de la langue
française, et la nécessité de la faire appliquer.
Il concluait ainsi : « L'exemple vient d'en
haut. À l'heure des débats sur la question
identitaire, le respect de la langue française
devrait s'imposer d'abord aux fameuses
élites qui ne se rendent pas compte à quel
point leur renoncement à défendre le
français contribue à la perte de repères
pour les classes populaires. »
- Enfin, le 20 février, le site internet du
Monde publiait un manifeste d’un collectif
de 80 chercheurs et enseignants en gestion
dénonçant la prise en compte des seules
revues scientifiques rédigées en anglais
pour évaluer les chercheurs. Sous le titre :
« La recherche francophone en sciences de
gestion n’a aucune raison d’accepter une
soumission à un ordre anglo-saxon. », les
signataires rappelaient que « [...] c’est la
France qui a créé la première école de
commerce avec l’ESCP et les écoles de
commerce françaises sont aujourd’hui les
mieux classées d’Europe ».
Nous espérons que tous ces signataires
continueront à se mobiliser de jour en jour
et viendront ainsi appuyer le combat que
nous menons depuis longtemps. Nous les
inviterons, à l’occasion, à se joindre à nos
actions.
Les textes complets de ces écrits sont disponibles
sur notre site internet dans la
rubrique « Documents/Articles-dossiers ».
Pour les adhérents qui ne disposent pas
d’internet, nous pourrons envoyer par la
poste l’un ou l’autre des textes imprimés,
sur simple demande au secrétariat.
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