Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 276 (2e trimestre 2020)
- Le Patriote, journal
québécois, nous apprend
qu’en novembre 2019 la
nouvelle Fondation pour la
langue française a été lancée à l’initiative
de la Société Saint-Jean-Baptiste de
Montréal et du président général, M. Maxime
Laporte. Sa toute première campagne aura
pour titre « Je parle français par coeur ».
250 personnalités issues du monde des
affaires, des médias, de la culture et de la
politique étaient rassemblées lors de la
cérémonie de lancement. Dany Laferrière, de
l’Académie française, Pauline Maurois, ancien
Premier ministre du Québec, François Legault,
actuel Premier ministre, prirent la parole pour
marquer leur soutien à cette campagne. Les
projets de promotion de la langue française
seront financés à hauteur de deux millions de
dollars. On se prend à rêver qu’une telle
mobilisation ait lieu en France, rassemblant
membres actuels ou passés du gouvernement,
chefs d’entreprise, académiciens, vedettes
des médias... Ce temps viendra peut-être.
En attendant, continuons le combat et
entretenons la flamme.
- Le Figaro du 23 novembre 2019 annonçait
les premiers coups de pioche à Villers-
Cotterêts pour la rénovation du célèbre
château. Cette rénovation devrait coûter
100 millions d’euros. Notre Président,
Emmanuel Macron, souhaite implanter dans
ce château une « Cité de la Francophonie ».
Ce projet ancien semble enfin prendre corps.
Rappelons le rôle important joué par
l’ancien ambassadeur Albert Salon, membre
de DLF, dans le lancement de ce projet.
Espérons que la crise actuelle, liée à la
pandémie du coronavirus, ne remettra pas
en cause les engagements du Président.
- C’est encore du
Québec que nous
vient l’espoir. Ainsi,
Gaston Bernier,
membre québécois
de DLF, nous écrit
à propos de l’usage de l’expression « Black
Friday » :
« L’expression Vendredi fou s’impose face à
l’américaine Black Friday et au calque Vendredi
noir. Un relevé des annonces publiées du 25
au 30 novembre 2019 dans les livraisons du
quotidien Le Soleil de Québec illustre sa
domination. Quatorze entreprises ont fait
publier vingt-huit placards publicitaires au
cours des cinq jours. L’accroche de vingttrois
d’entre eux était “Vendredi fou” et
seulement deux portaient “Vendredi noir”. Reste
trois annonces qui ont contourné
l’alternative “fou ou noir”. C’est dire que la
bataille de l’expression correcte semble
gagnée de ce côté-ci de l’Atlantique... »
Cher ami du Québec, merci pour cet
exemple encourageant. Nous penserons à
votre réussite quand nous affronterons les
noirs assauts du « Black Friday » fin 2020
en France.
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