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  Alors que nos commerçants français affichaient la mention « click and collect » pour montrer fièrement leur culture américanoïde, des sociétés étrangères s’attachaient à respecter notre langue. Ainsi, le magasin IKEA de Caen affiche encore un immense panneau sur le mur de son bâtiment, visible depuis la rocade sud, sur lequel est clairement indiqué en français « Cliquez et emportez ».


• L’Académie française s’oppose à la carte d’identité bilingue¹. Elle a mandaté un cabinet d’avocats pour porter sa réclamation auprès du Premier ministre. Sans réponse ou en cas d’absence de décision acceptable, l’Académie déposera un recours devant le Conseil d’État. Il s’agit là d’une démarche exceptionnelle qui confirme le caractère inacceptable de ce document.


• Aurèle Challet, président de la délégation suisse de DLF, a adressé à M^me Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’État de Vaud, une protestation contre « une utilisation arbitraire et abusive de l’écriture inclusive dans les documents officiels émis par l’État de Vaud ». M. Challet appelle à ne reconnaître aucun document officiel affublé de cette écriture et annonce le lancement prochain d’une « initiative populaire pour interdire l’usage de l’écriture inclusive ».


• Comme en écho en France, le sénateur Étienne Blanc a fait le 29 janvier 2022 une proposition de modification de la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française, pour faire interdire l’emploi de l’écriture inclusive dans tous les documents officiels ou contractuels. Voilà une belle mobilisation de la communauté francophone.

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1. Voir « Tableau d’horreurs », DLF n° 280 (2^e trimestre 2021). Retour sommaire

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