Défense de la langue française
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris • 01 42 65 08 87 • dlf.paris@club-internet.fr •
Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 287 (1er trimestre 2023)
- À la suite du
recours engagé
par l’AFRAV1, le
tribunal administratif
de Paris a condamné l’État à retirer
de l’espace public (dont site internet) le
terme « Health data hub » ainsi que le sigle
« HDH » et de le remplacer par une
expression française. C’est le nom « Plateforme
des données de santé » (PDS) qui a été
validé par le ministère. Cette victoire
bienvenue ne doit pas faire oublier
cependant que les marques « Choose
France, La French Tech, Next 40, et French
impact », utilisées par l’État français, n’ont
pas été condamnées. Le combat continue.
- Il y a un peu plus d’un
an, Marcel Girardin, irréductible
militant savoyard,
entreprenait une action
contre la présence de
panneaux rédigés complètement
en anglais sur la
route menant à l’aéroport
de Chambéry. Après un an d’inaction des
autorités locales, il engageait un recours
auprès du tribunal administratif tout en
adressant une protestation, avec l’appui du
HCILFF2, aux conseillers départementaux.
En janvier 2023 les panneaux étaient enfin
modifiés pour redonner à la langue française
la première place, avec deux traductions en
langues étrangères, conformément à la loi.
Un bel exemple de réussite couronnant la
pugnacité d’un militant et la coopération
interassociative.
- La Cour de justice de
l’Union européenne s’est
prononcée en septembre 2022
sur l’interprétation de l’article
49 du Traité de fonctionnement de l’Union
européenne (TFUE), à la suite d’une question
concernant l’enseignement en langue étrangère,
posée par la Cour constitutionnelle de
Lettonie.
Il en ressort que l’article 49 TFUE doit être
interprété en ce sens qu’il ne s’oppose pas
à une réglementation d’un État membre qui
impose aux établissements d’enseignement
supérieur de dispenser les enseignements
exclusivement dans la langue officielle de
cet État membre, pour autant qu’une telle
réglementation soit justifiée par des motifs
liés à la protection de l’identité nationale.
Ce jugement sera fort utile pour appuyer
nos actions contre l’invasion de l’anglais
dans l’enseignement supérieur.
1. Association francophonie avenir, présidée par Régis Ravat.
2. Haut Conseil international de la langue française et de la francophonie,
secrétaire général Albert Salon.
Retour sommaire
• Siège administratif : 222, avenue de Versailles 75016 Paris •