57 collèges, 137 classes soit près de 3500 élèves ont participé à notre concours tant en France (région Centre, Rhône-Alpes, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Paris) qu'en Belgique et en Suisse.
La finale du 15 mars, durant la Semaine de la langue française, a permis de départager plus de 300 élèves sélectionnés.

Personne ne savait exactement qui il était, et d'où il venait. Mais on le voyait souvent le soir, à la sortie de l'école. Il adorait les enfants et, pour leur faire plaisir, faisait tintinnabuler de petites clochettes et leur racontait des histoires. Elles étaient extraordinaires, ces histoires, et elles racontaient les aventures de héros imaginaires. Elles se déroulaient toujours très loin, il y a très longtemps, dans les dunes du désert, sur une planète inconnue, ou encore quelque part dans un endroit du globe dont on n'avait jamais entendu parler, et qui probablement n'existait pas. Le métis se vantait d'avoir tout vu, de tout connaître et d'être le plus savant de la terre entière. Et les enfants émerveillés le croyaient naïvement.

Le métis était toujours là le soir, ou presque, et il aimait passer du temps avec ses « amis ». Il était devenu, et ce n'était pas par hasard, le favori des petits qui étaient heureux de le retrouver à la sortie.
Pourtant, un jour, sans crier gare, il disparut. On l'attendit, chaque jour on pensait qu'il reviendrait, mais on ne le revit pas. Et petit à petit chacun oublia qu'il avait existé et les enfants ne se souvinrent même plus que, tous les soirs, leur ami le métis les attendait à la sortie de l'école.

(Philotée - élève du collège Stanislas à Paris)