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Corrigés de l'année 2015
I. Dans chacune des phrases ci-dessous, les mots se sont mélangés ; pouvez-vous les remettre en ordre ?
1. du plus meilleure toujours est raison la la fort (La Fontaine.)
La raison du plus fort est toujours la meilleure.
2. manger manger pas vivre vivre pour pour faut il non
Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.
sur 4
II. Écrivez les phrases suivantes en les mettant à la voix passive, comme dans l’exemple
proposé. Respectez les temps des verbes :
Le chat poursuit la souris la souris est poursuivie par le chat
1. Les enfants ont scrupuleusement respecté les consignes.
Les consignes ont été scrupuleusement respectées par les enfants.
2. Le directeur remettra le cadeau à Roland.
Le cadeau sera remis à Roland par le directeur.
3. Notre équipe a marqué deux beaux buts.
Deux beaux buts ont été marqués par notre équipe.
4. Les pluies avaient inondé mon jardin.
Mon jardin avait été inondé par les pluies.
5. Ce soir, la police aura identifié les empreintes du coupable.
Ce soir, les empreintes du coupable auront été identifiées par la police.
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III. Dans ce texte, des lettres se sont perdues. Retrouvez-les !
Aujourd’
hui, les jeunes filles sont venu
es à la plage avec nous, les gar
çons.
Le soleil brillai
t, l’eau était ch
aude et transpar
ente.
Nous nous somme
s baign
és pendant des heures.
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IV. À partir des mots proposés, formez un nouveau mot appartenant à la classe
grammaticale demandée.
Exemple : rire adjectif : risible
1. jeter
adjectif :
jetable.
2. épouvantail
verbe :
épouvanter.
3. fou
adverbe :
follement.
4. léger
nom :
légèreté.
5. mur
adjectif :
mural.
6. lourd
nom :
lourdeur.
sur 6
V. Lequel, lesquels, laquelle, lesquelles ? Complétez ce texte par le pronom relatif qui convient :
La famille, les amis, tous ont regardé un film polonais hier soir à la télévision. Les
fauteuils dans
lesquels ils étaient assis étaient si confortables que certains se
sont endormis. Les amis, qui étaient venus pour bavarder, n’ont pas tellement
apprécié le film. Ils ont préféré les pâtisseries,
lesquelles avaient toutes été faites à la maison. Ils ont eu du mal à se souvenir du nom du réalisateur,
lequel était difficile à prononcer. Ce fut néanmoins une soirée réussie,
grâce à
laquelle ils se sont tous retrouvés.
sur 4
VI. À l’oreille, les mots manquants sont tous identiques. Pourtant, ils ne s’écrivent pas tous de la même façon. Devinez-les et écrivez-les :
Même si je suis coléreux et difficile à vivre, j’ai les
mêmes amis, qui
m’aiment
sur 6
VII. Écrivez le subjonctif présent sous chaque subjonctif imparfait :
Je t’avais envoyé un poème pour que tu
l’apprennes, car j’aurais aimé que
tu
viennes à mon anniversaire et que tu
puisses le réciter devant tous
mes amis, afin que tous te
voient et
t’admirent dans ton rôle de
comédien. Mais tu ne l’as pas fait.
sur 5
VIII. Remplacez l’infinitif proposé entre parenthèses par le participe passé correctement accordé :
1. Alice s’est (dire)
dite heureuse de son résultat.
2. Elle s’était (accorder)
accordé une journée de repos avant son examen.
3. Elle s’était (faire)
fait apporter un bon repas avant de partir.
4. Alice et son amie se sont (acheter)
acheté de belles chaussures pour aller danser.
5. La pomme que j’ai (manger)
mangée m’a (plaire)
plu
6. La jeune fille et son frère sont (rentrer)
rentrés
7. Elle s'est (sentir)
sentie (viser)
visée et elle m’en a (vouloir)
voulu
sur 10
IX. Conjuguez au temps qui convient, passé simple ou imparfait, les verbes écrits à l’infinitif, dans le texte suivant :
On m’(indiquer)
m’indiqua une petite ferme où on (loger)
logeait des
voyageurs, sorte d’auberge tenue par une paysanne au milieu d’une cour
normande entourée d’un double rang de hêtres. Quittant la falaise, je (gagner)
gagnai donc le hameau enfermé dans ses grands arbres et je me (présenter)
présentai chez la mère Lecacheur.
Nous (être)
étions en mai ; les pommiers épanouis (couvrir)
couvraient la cour d’un toit de fleurs parfumées, (semer)
semaient
incessamment une pluie tournoyante de folioles roses qui (tomber)
tombaient sans fin sur les gens et sur l’herbe. (
Miss Harriet, Maupassant.)
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X. Associez les mots suivants aux personnes célèbres :
La machine à vapeur – Le nez – Le capitaine Nemo – Le paratonnerre – Les moulins à
vent – Hercule Poirot – Le stéthoscope – Le Hameau –
Le Malade imaginaire – Le radium.
1. Molière
Le Malade imaginaire.
2. Jules Verne
Le capitaine Nemo.
3. Denis Papin
La machine à vapeur.
4. Benjamin Franklin
Le paratonnerre.
5 Laennec
Le stéthoscope.
6. Marie Curie
Le radium.
7. Cervantès
Les moulins à vent.
8. Agatha Christie
Hercule Poirot.
9. Cléopâtre
Le nez.
10. Marie-Antoinette
Le Hameau.
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IX. Expression écrite : Quel métier admirez-vous le plus ? Expliquez pourquoi (
20 lignes environ).
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* * * * *
Voici trois des meilleures expressions écrites.
Le métier que j’admire le plus est un métier qui sert à soigner.
Non pas les humains, ni les animaux, ni même les plantes ! Rien de tout cela. Ce
métier consiste à soigner les livres. Des petits, des grands, des vieux, des jeunes, des
gros, des fins...
Sans aucune distinction, les livres peuvent être ainsi rétablis et remis à neuf par les
personnes – plutôt rares, il est vrai – qui ont transformé leur passion en métier.
Cette profession, que je vois à vrai dire comme un art, c’est relieur de livres.
Un métier qui permet, grâce à la seule habileté des mains, de transformer l’allure des
livres. Ainsi, un livre à la couverture boueuse et déchirée peut devenir une merveille
toute de rouge et d’or.
Un ouvrage usé par le temps peut retrouver une deuxième jeunesse en passant par les
mains d’un relieur et ses outils.
Et ces médecins des livres sont aussi passionnés par ce pour quoi les livres existent :
leur histoire. Comment, en effet, soigner quelque chose que l’on n’aime pas ?
C’est donc en grande partie pour leur habileté et leur amour des livres que les relieurs
sont admirables. Mais admirables également parce que, s’ils disparaissaient, les livres
disparaîtraient aussi (ou inversement), et c’est là la pire chose qui pourrait arriver
dans ce monde.
Marine, du collège Notre-Dame-de-Bury, à Margency (Val-d’Oise)
* * * * *
Le métier que j’admire le plus est écrivain. Je trouve que c’est vraiment un métier
magique. Un écrivain (s’il est doué) peut transporter ses lecteurs ailleurs. Il peut leur
montrer la vie dans un autre pays, un autre siècle. Un autre monde s’il le veut. Un
monde plus beau, plus spectaculaire, auquel on s’attache parce qu’on le trouve plus
distrayant que le nôtre.
Ensuite, l’écrivain y met des personnages. Il les fait gros, grands, petits, gentils,
arrogants, c’est lui qui choisit. Puis, quand ils sont inventés, il leur imagine une vie.
Avec son stylo, il peut décider qu’untel sera un sorcier, un loup-garou, ou juste
quelqu’un d’ordinaire. Rien n’empêche que le loup-garou soit astronaute et le sorcier
danseur. L’un comme l’autre, ils peuvent être mariés à une fée, ou à une simple
secrétaire. Être passionnés par les films d’horreur ou par la course automobile. Il n’y a
aucune limite. L’écrivain contrôle son petit monde. En même temps, il en profite
parfois pour critiquer le nôtre. Ou alors, il décide d’y placer son histoire, et nous fait
voir les choses belles ou moins belles.
Ce qui me plaît dans ce métier, c’est qu’un écrivain est libre. Libre de créer et
d’imaginer ce qu’il veut.
Sybille, du collège Antoine-Meillet, à Châteaumeillant (Cher)
* * * * *
N’est-ce pas un beau métier que d’explorer la vie animale à son point le plus primitif,
de dresser des listes des plus vieux animaux terrestres ou bien de découvrir quelles
étonnantes hiérarchies ont établies ces merveilleuses créatures ? Merveilleuses, oui.
Auriez-vous pu imaginer un cuirassé avec des bois de cerf, une fleur mouvante capable
de capturer un acrobate trop curieux, excepté en rêvant ?
Je parle évidemment du monde des insectes et de celui de l’entomologie. C’est
explorer le for intérieur de la Nature que de vouloir découvrir des multitudes
d’espèces qui forment ce monde minuscule.
Eux qui ont une si mauvaise réputation, ne faudrait-il pas se plonger véritablement
dans l’univers de ces étranges créatures pour les comprendre et les admirer ? C’est ce
qu’essaie de faire l’entomologiste, en vain.
En effet, les insectes et autres arthropodes ont mauvaise réputation parmi les gens.
Peut-être est-ce parce qu’ils sont trop différents de nous ? Et c’est vrai : eux, arrivent à
cohabiter avec les autres espèces qui les entourent.
Et si l’entomologiste n’était qu’un sociologue ?
Hugo, du collège Saint-Joseph, à Libourne (Gironde)
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