Défense de la langue française   
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AU PILORI !
N° 237 (3e trimestre 2010)

  • Citons simplement le texte de l’article paru dans l’hebdomadaire électronique (paraissant sur la toile) Aix Hebdo :
    « Tignes, c’est dans les Rocky Mountains ou bien dans les Alpes ? […] La délégation Pays de Savoie de Défense de la langue française a récemment, et fort à propos, attiré notre attention sur un article du Dauphiné libéré consacré au Bike Park de Tignes. Un article qui a plutôt fait tiquer les membres de cette délégation. Et on comprend rapidement pourquoi à sa lecture. Il y est donc question d’un Bike Park qui offre aux Mountainbikers une multitude de parcours et d’aménagements sur lesquels ils peuvent rider. Et il y en a pour tous les goûts : du downhill (descente) au free style en passant par les jumps (sauts) ou le single track. Quant aux noms donnés aux différentes pistes (pardon, tracks), ils laissent pour le moins songeur. Quelques exemples parmi d’autres : Rocky Trail, Wonderboisses, Smoothie (parcours signalé par un macaron New 2010 sur le plan des pistes !), Jump Around, Easyride ou encore Trailspotting. Seuls quelques parcours héritent d’un nom “en français dans le texte”, mais ils sont noyés sous la masse anglo-saxonne.
    On se pose la question : lorsqu’un Français remporte une compétition internationale sur une de ces pistes, faut-il jouer
    la Marseillaise en son honneur, ou bien faut-il lui préférer la Star-Spangled Banner (ou le God Save the Queen, pour rester au moins européen) ? »
    Que d’efforts pour être incompris ! À quand la fin de cette anglomanie ridicule, que nous dénonçons avec la délégation DLF des Pays de Savoie ?

  • Le 8 juillet, le magazine Le Point a publié un article, signé d’un certain Frédéric Martel, intitulé « Français, pour exister, parlez anglais ! ».
    Sur trois pages, cet ancien attaché culturel français à New York se livre à une entreprise de démolition de la langue française et de la francophonie. Il ridiculise les institutions et les associations qui oeuvrent pour leur défense et leur rayonnement. Il fait l’apologie de la langue anglaise, qui devrait obligatoirement être pratiquée parfaitement et au quotidien par les Français pour sortir de leur médiocrité linguistique.
    Et pendant des années M. Martel fut un haut fonctionnaire de la République française ! Une illustration parfaite de la trahison des clercs que nous dénonçons régulièrement.
    Nous avons réagi auprès du magazine Le Point pour réclamer un droit de réponse. François Taillandier, écrivain et administrateur de DLF, a bien voulu se charger de rédiger un texte en réplique. Le 5 août, ce texte paraissait en bonne place dans Le Point. Rendons au moins grâce à cet hebdomadaire d’avoir publié notre réponse, tout en regrettant quand même que le texte de ce M. Martel ait pu trouver une place dans ce magazine, qui défend souvent la langue française et dont nous avions honoré l’illustre chroniqueur, Claude Imbert, en lui attribuant le prix Richelieu en 2008. Relâchement de vacances ?

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