Défense de la langue française
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Nous dénonçons avec suffisamment de vigueur les sociétés
qui nous abreuvent de slogans en anglais pour ne pas ménager
nos félicitations à celles qui utilisent correctement le français.
N° 270 (4e trimestre 2018)
- La responsable de l’action
culturelle de la mairie de
Rouen, Mme Christine Argelès,
est une adepte de l’écriture
inclusive. Malgré les positions clairement
hostiles de l’Académie française, du
Premier ministre et du ministre de
l’Éducation nationale, elle continue
de se fourvoyer dans cette nouvelle
tocade féministe. Elle affirme ainsi que
« toutes les conventions de la ville sont
rédigées en écriture inclusive ». La viceprésidente
du conseil départemental,
Mme Charlotte Masset, recevant une
demande de subvention de la mairie de
Rouen rédigée dans cette écriture, a
retourné le dossier en précisant que
« certaines expressions ne semblent
faire partie, ni du dictionnaire, ni de notre
vocabulaire commun ». Nous ne pouvons
qu’inciter tous les Français à faire de
même quand ils recevront des missives
contenant ces aberrations graphiques.
- Chacun sait combien
la connaissance des
langues anciennes
est utile à la maîtrise de la langue
française. Beaucoup d’entre nous se
désolaient de l’abandon progressif de
l’enseignement du latin et du grec. Une
information récente permet d’entrevoir
un revirement de tendance. Ainsi, le site
du Monde éducation publiait le 1er octobre
2018 un long article commençant ainsi :
« Les langues anciennes auront droit à
un traitement à part dans le cadre de la
réforme du baccalauréat promise pour
2021. » « Un avantage comparatif unique
que j’assume pleinement », a affirmé le
ministre de l’Éducation dans un entretien
au Journal du dimanche le 30 septembre.
Le latin et le grec seront « les
deux seules options qui rapporteront des
points bonus », y a annoncé Jean-
Michel Blanquer, en se posant en
« défenseur absolu des langues
anciennes ». Espérons donc que le latin
et le grec retrouveront une place
significative dans la formation
intellectuelle de nos enfants.
- Nous avions été
consultés par Mme Riana
Le Gal, du Service
d’exploitation des jardins
de Paris, au sujet des langues à utiliser
pour l’affichage aux entrées des jardins
et l’étiquetage des plantes. Après des
échanges courtois, nous avons reçu le
message suivant : « Je suis heureuse
de vous informer que la mairie du IVe, à
l’origine de ce projet, a tenu compte de
vos recommandations, puisque, sauf
contrordre du maire : – les étiquettes
des plantes seront uniquement en
français et latin ; – les panneaux
explicatifs, aux entrées des jardins
concernés, seront en français, anglais
et espagnol. » Mme Le Gal nous a
indiqué par ailleurs qu’elle était « une
lectrice assidue de la revue Défense de
la langue française ». Nous pouvons
donc penser qu’elle était particulièrement
bien disposée à entendre nos
recommandations.
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